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    Voyant du sureau partout sur mes blogs amis, j'avais de plus en plus l'envie de me lancer dans la confection de vin de sureau.  Je n'en avais jamais fait de ma vie, mais je sais que nous aimons ça car j'avais une bouteille de ce divin breuvage à la maison, bouteille achetée en août de l'année passée (produit artisanal), mais vide depuis belle lurette !

     

    Mais où donc trouver du sureau dans mon quartier de Bruxelles ?  Ca ne va pas être évident, c'est sûr !

     

    Et puis, un beau jour de la fin mai (il faisait très beau et très chaud en plus !), en sortant promener ma chienne, que vois-je au loin ?  On dirait bien des ombelles de fleurs blanches.  Je vais aller voir ça de plus près !  Effectivement, c'était bien ça.  Trois grands arbres dont les branches passent par-dessus le haut mur qui sépare le jardin d'une propriété du trottoir qui longe les voies du tram !  Et tout ça même pas à 100 mètres de chez moi !!!  mdr...

     

    Je n'ai fait ni une ni deux !  J'ai ramené la chienne à la maison et me voilà repartie avec un sac et un sécateur.  Je suis rentrée ensuite à la maison, jaune de pollen !  hi hi hi...

     

    Mais je ne me suis pas lancée dans l'aventure comme ça hein, puisque je ne savais comment faire.  J'ai donc exploré le net à la recherche de recettes.  Et je suis tombée sur un site qui me plaît beaucoup, Luxe campagne, sur lequel j'ai piqué la recette (clic).  Je n'ai fait que 2 bouteilles de vin de sureau, à base de vin rosé.  Je n'ai pas osé en faire plus au cas où nous n'aimerions pas ou que je l'aurais raté.

     

    Voici la recette.  J'ai adapté les quantités d'ingrédients pour 2 bouteilles et aussi adapté fortement à la baisse la quantité d'alcool étant donné que j'ai utilisé de l'alcool à 96° (il me restait une bouteille d'un litre achetée il y a 3 ans en grande surface).  Je précise que la vente de cet alcool est autorisée en Belgique, mais qu'on ne le trouve pas partout.

     

    Vin de sureau

     

    Ingrédients (pour 2 bouteilles) :

     

    - 2 bouteilles de vin rosé (12° minimum)
    - 9 ombelles de fleurs de sureau
    - 100 ml d'alcool à 96°
    - 200 g de sucre fin


    Choisir 9 belles ombelles de fleurs.  Elles doivent être bien épanouies, mais non passées (ne pas utiliser les premières fleurs de la saison).  La cueillette se fera de préférence le matin de bonne heure.

    Secouer délicatement les ombelles pour éliminer les petits insectes indésirables.  Détacher les fleurs des tiges.

     

    Mettre les fleurs dans un grand récipient pourvu d'un couvercle (non hermétique).
    Ajouter les 2 bouteilles de vin.  Mélanger et fermer avec le couvercle.  Laisser macérer pendant 48 heures (moi j'ai laissé 72 heures) dans la cave (ou autre endroit frais).  Mélanger une fois par jour en poussant les fleurs vers le fond car celles-ci remontent à la surface.

     

    Après 72 heures, passer le tout au travers d'un grand chinois posé au-dessus d'un grand récipient.  Bien presser les fleurs pour en extraire le jus.

    Filtrer 3 fois.  (J'ai utilisé un filtre à café permanent en nylon dans lequel j'ai mis un filtre à café en papier.  C'était parfait.)

     

    Ajouter le sucre et l'alcool au vin de sureau.  Bien mélanger jusqu'à ce que le sucre soit dissout.

    Mettre en bouteille à l'aide d'un entonnoir.  Boucher.
    Conserver le vin au frais à la cave.  Attendre deux semaines avant de déguster.

     

    Nous n'avons pas encore dégusté ce vin de sureau "rosé".
    Mais quelques jours plus tard, j'ai à nouveau été cueillir des fleurs de sureau et j'ai refait la même recette, mais avec du vin blanc cette fois.  Pour celui au vin blanc, je n'ai pas utilisé de sucre fin.  Je l'ai remplacé par 200 g de sirop de sucre de canne.  Celui-là a été goûté et je peux vous dire que c'est une pure merveille !  C'est bien meilleur que la bouteille artisanale dont je parle plus haut !

    L'année prochaine, j'en ferai plus, c'est certain !


     

    Par la même occasion, j'ai aussi fait une petite bouteille de vinaigre de sureau (recette dans un billet séparé).

     


    Il y a 4 semaines, j'avais également envie de faire du sirop de sureau, mais je me suis décidée trop tard car il n'y avait malheureusement plus de fleurs .  Il me faudra donc attendre l'année prochaine et ne pas traîner car la floraison ne dure que quelques semaines.



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  • Pour faciliter la recherche de recettes, je viens de créer un index des recettes par catégories (clic).
    J'espère que cela vous sera utile.

    Bonne fin de week-end à toutes et tous.


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    Une "première" vendredi soir !

    J'ai été chez notre poissonnier au centre ville chercher les moules de bouchot de que lui avais commandées.  Les toutes premières de la nouvelle saison.  Nous les attendions avec impatience et ne fûmes à nouveau pas déçus, comme d'habitude.  Il prend toujours celles de la baie du Mont Saint-Michel et elles sont excellentes.
    Bon, ça ce n'est pas "la première" hein ! 

    La "grande première", c'est que 
    j'ai acheté des couteaux !  J'ai toujours hésité, mais cette fois je me suis dit "allez, vas-y" !  Eh oui, une "grande première" car jamais mangés ni cuisinés de ma vie !

    Je n'en ai pas acheté beaucoup car je ne savais pas si nous allions aimer, et je ne vous cache pas que j'ai demandé à mon poissonnier comment les préparer.

     

    Pas beaucoup d'idées pour les cuisiner.  A part les faire avec une persillade et passés au four, mais pas trop envie.  J'ai un peu cherché sur internet, mais rien ne me tentait vraiment non plus.

    Alors, j'ai improvisé !  Et nous avons été très satisfaits du résultat.

     

    Couteaux au gomasio et concassée de tomate

     

    Ingrédients pour 2 personnes (en amuses-bouche) :

     

    - 16 couteaux

    - 1 càc d'huile de sésame

    - 1 càc de gomasio

     

    - 1 tomate bien rouge et bien goûteuse

    - 2 càc d'huile d'olive extra vierge

    - 1 càc de vinaigre de pulpe de piment d'Espelette (clic)

    - 1 pincée de fleur de sel de Guérande

    - poivre Sarawak du moulin

    - 5-6 brins de ciboulette ciselés

     

    - sel noir pour la déco (facultatif)

     

    Réalisation :

     

    Pour la cuisson des couteaux, j'ai procédé de la même manière que Patrick Cadour, c'est-à-dire même procédé que pour la cuisson des moules.

    Bien rincer les couteaux et les faire ouvrir à sec dans une casserole couverte, en remuant de temps en temps avec précaution.  Une fois bien ouverts et refroidis, les ôter de leurs coquilles, et les nettoyer en enlevant bien leur système digestif souvent sableux. Séparer les coquilles en deux, et les nettoyer.

     

    Couper la chair des couteaux en tronçons de 1 cm.

    Les mettre dans un bol avec l'huile de sésame et le gomasio.  Bien mélanger et réserver.

     

    Couper la tomate en deux et l'épépiner.  La couper en tout petits dés.

    Mettre les dés dans un bol avec tous les autres ingrédients.  Bien mélanger.

     

    A l'aide d'une cuillère à café, déposer quelques morceaux de couteaux sur l'extrémité de 16 coquilles.  Recouvrir de quelques dés de tomate.

    Saupoudrer d'un peu de sel noir (facultatif).



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    Aujourd'hui, pas de recette, mais un sandwich tout simple à confectionner.  Sandwich tout frais et très goûteux.  Il est le bienvenu par ces jours de fortes chaleurs !

     

    Ciabatta au jambon de Parme

     

    Ingrédients pour 2  personnes :

     

    - 1 pain ciabatta

    - 4 à 6 tranches de jambon de Parme (QS grandeur et épaisseur des tranches)

    - quelques pétales de tomates confites à l'huile et aux herbes

    - 1 poignée de feuilles de roquette

    - copeaux de parmesan (QS)

     

      

    Réalisation :

     

    Couper le ciabatta en deux dans la longueur, puis en deux dans l'épaisseur.

    Le garnir avec le jambon de Parme (ou autre jambon cru italien, ou Serrano, ou Ganda), la roquette, les tomates confites et ensuite les copeaux de parmesan.



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    Il fait chaud.  Il fait de plus en plus chaud.  Et le mercure va encore grimper.

    Vive la clim' dans le living !  23°C, c'est du bonheur comparé à la température qu'il y a dans la cuisine.  Alors, pas trop envie de cuisiner, et encore moins de faire fonctionner le four.

     

    Pour ce soir, j'ai donc fait une salade de pâtes.  Vite fait, bien fait !

    Cuisson des pâtes dans la matinée, quand la température n'est pas encore trop élevée.

     

    Moi, je l'ai trouvée très bonne et très fraîche.  Le zhom, par contre, n'a pas aimé à cause du chèvre que j'ai mis dedans !  Pfff... sont quand même parfois difficiles ces hommes, lol...

     

    Salade de farfalles toute en fraîcheur

     

    Ingrédients pour 2 personnes très très gourmandes,
    ou 3-4 personnes normales (c'est vous qui voyez !) :

     

    - 250 g de farfalles

    - 150 g de lardons de saumon fumé

    - 16 tomates cerises

    - 120 g de bûche de chèvre (Le Petit Rondin)

    - 1 poignée de pignons de pin

    - 50 g de roquette

    - une dizaine de feuilles de basilic ciselées

    - 1 petit oignon haché fin

    - 4 càs d'huile d'olive extra vierge

    - 4 càs d'huile d'olive à la bergamote

    - 3 càs de vinaigre balsamique blanc

    - fleur de sel de Guérande

    - poivre au citron (du moulin)

     


    Réalisation :

     

    Faire cuire les pâtes dans une grande marmite d'eau bouillante salée (voir les indications sur le paquet).  Elles doivent être "al dente".  Egoutter, les passer sous l'eau froide, bien égoutter.  Les mettre dans un saladier.

     

    Faire la vinaigrette en émulsionnant bien tous les ingrédients (huile d'olive, huile de bergamote, sel, poivre, balsamique blanc).

     

    Lorsque les pâtes sont bien refroidies, y ajouter tous les ingrédients, y compris la vinaigrette.  Bien mélanger et entreposer au frigo.

     

    Cette salade se mange bien fraîche.


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