•  

    Oui, oui, je vis encore !!!  Je suis là, et bien là !  


    Je sais, cela fera bientôt 3 mois que je n'ai plus alimenté mon blog, mais, mais…

    Je ne vais pas aller dans les détails, mais depuis la fin de l'année 2009, j'ai un très très gros coup de blues : grande fatigue (physique et morale), moral dans les chaussettes, flemmardise, …  La totale quoi !

    Ça va "un peu" mieux depuis deux jours et je vais essayer de me reprendre en mains.  Cela ne sera pas facile mais, promis, je ferai un effort.

     

    Pour ce soir, je nous ai préparé un repas improvisé.

    Un gros céleri rave acheté il y a quelques jours pour faire de la purée à la demande du chéri, mais pas envie de purée pour le moment.  Un magret de canard (de chez Patrick Dalle) sorti du congélateur hier soir.  Deux petites oranges sanguines qui se languissent dans la corbeille à fruits.  Que vais-je donc faire ?

     

    Allé, un peu d'imagination et, hop, c'est parti !

     

    Magret de canard sauce à l'orange sanguine, céleri-rave braisé

     

    Ingrédients (pour 2 personnes) :

     

    - 1 magret de canard (450-500 g)

    - fleur de sel de Guérande

    - poivre du moulinMagret-orange-sanguine-celeri-rave_2.jpg

    - 2 petites oranges sanguines

    - 5 cl de porto blanc

    - 1 càc de fond de veau déshydraté

    - 1 càc bombée de sucre Demerara

    - 1 pincée de piment d'Espelette

    - 1 belle branche de romarin frais

     

    - ½ céleri rave (ou 1 petit)

    - 1 càs de beurre doux

    - 1 càs de vinaigre de Banyuls

    - 1 càs de miel d'acacia

    - 1 càs de persil plat ciselé

    - sel fin de Guérande

    - poivre du moulin

     

    Réalisation :

     

    Peler le ½ céleri rave, le rincer, le sécher.  Couper en petits cubes de ± 1 à 1,5 cm.

    Faire fondre le beurre dans un poêlon anti-adhésif et y faire revenir, à feu moyen, les dés de céleri rave jusqu'à ce qu'ils soient dorés et tendres en mélangeant régulièrement.  Cela prend environ 25 minutes.  Saler et poivrer en cours de cuisson.

    Lorsque le céleri est à bonne cuisson, déglacer avec le vinaigre de Banyuls.  Mélanger.

    Ajouter le miel et mélanger.

    Terminer en ajoutant le persil.  Garder au chaud.

     

    Pendant la cuisson du céleri, cuire le magret et préparer la sauce.

     

    Quadriller le gras du magret de canard.  Déposer le magret dans une poêle anti-adhésive bien chaude.  Laisser cuire environ 10 minutes (le mien était très épais).  Jeter le gras de cuisson, retourner le magret et cuire encore pendant environ 7-8 minutes.  La cuisson doit être rosée.

    Oter le magret de la poêle et le garder au chaud recouvert de papier alu.

    Saupoudrer de fleur de sel et de poivre du moulin avant de le couper en tranches.

     

    Presser les oranges et verser leur jus dans un petit poêlon.  Ajouter le porto blanc et la branche de romarin.

    Faire chauffer et réduire de moitié.  Retirer la branche de romarin.

    Ajouter le fond de veau, bien mélanger au fouet.

    Ensuite, ajouter le sucre Demerara et le piment d'Espelette.  Bien mélanger jusqu'à ce que le sucre soit dissout.  La sauce devient sirupeuse.  Stopper la cuisson.

     

    Servir sur des assiettes bien chaudes.  La prochaine fois, je choisirai des assiettes encore plus petites ! 

    Dresser le céleri rave à l'aide d'emporte-pièces, les tranches de magret à côté, et deux cordons de sauce.

     

    Magret orange sanguine celeri rave 6    Magret-orange-sanguine-celeri-rave_5.jpg

     

    Verdict du chéri : C'est très très bon, ça me plaît beaucoup.  Félicitations !  La sauce, légèrement acidulée, un rien piquante et à peine sucrée se marie très bien avec la douceur du céleri rave.  Tu peux refaire !

    Mais ce soir, tu fais un effort : tu prends le clavier et tu publies la recette sur ton blog !

    Oui chef, à vos ordres !!! 

     

    Entre-temps, lui est déjà au lit dans les bras de Morphée, et moi devant mon nordinateur !  Pfff… c'est pô drôle !  

     

    Je vous dis à bientôt…


    P.S. : Je tiens à présenter mes excuses auprès des personnes qui m'ont laissé des commentaires sur mon blog ou envoyé des mails persos pour demander de mes nouvelles pendant cette longue période de silence, auxquelles je n'ai même pas pris la peine de répondre.  Mais il me tient à coeur, par le biais de ce billet, de les remercier de tout coeur.


     


    7 commentaires
  •  

    Ce dimanche, une petite recette faite hier, mais PAS une recette de fête !


    Il y a quelques mois déjà, ma copine Myriam (Mymy de Rennes) et moi avons été manger au restaurant Viva m' Boma ("Vive grand-mère" pour la traduction brusseleir-français), près de la place Sainte-Catherine.  Nous avions envie d'abats.  Je connaissais ce restaurant de nom depuis quelques années, sans jamais y avoir été.  Lacune réparée ce jour-là, pour notre plus grand plaisir à toutes deux.  Nous n'avons vraiment pas regretté.  Viva m' Boma, restaurant que je vous recommande vivement si vous aimez les abats (clic)


    Sur l'ardoise figuraient, entre autres, des animelles.  J'étais bien tentée, mais je n'ai pas osé.  En entrée, j'avais choisi une cervelle de veau sauce tartare, en plat de la langue (bœuf je crois) avec une sauce sucrée-salée à tomber dont j'ai oublié le nom, et une énooorme dame blanche nappée de sauce chocolat chaud en dessert.  Cela faisait des années que je n'avais plus jamais mangé cette glace bien de chez nous.  Trop bon !!!

     

    Et figurez-vous que hier matin, en allant chez mon boucher maghrébin, qu'ai-je vu dans son comptoir ?  Des "bien-être" (animelles) d'agneau.  C'est comme ça que mon boucher les appelle !  Mais hier, j'ai osé parce que j'étais trop tentée d'essayer.  Je suis donc rentrée à la maison avec une belle paire de "bien-être", tout propres, tout beaux (mon boucher a fait tout le travail à ma place), prêts à être cuisinés !  Aïe, Il y a des hommes qui vont grincer des dents !!!

     

    Les animelles désignaient, autrefois, les rognons, les gésiers, les glandes. Aujourd'hui, ce mot désigne les testicules du taureau, du bélier ou de l'agneau.
    Les animelles, de l'italien "animella" qui signifie dans cette langue "glande" au sens large, sont très prisées par les amateurs. On les appelle aussi les rognons blancs, Frivolités de la Villette, Frivolités de la Reine, Choesels à Bruxelles, Crilladillas en Espagne, et "Huîtres des montagnes" dans le Kentucky.
    Appréciées pour leur finesse, peu chères, d'une consistance proche de celle des ris de veau, elles se cuisinent, après préparation, comme les rognons.

    (source http://www.cooking2000.com)

     

    Lorsque j'ai ouvert l'emballage pour les montrer au chéri, nous étions quand même un peu sceptiques.  Mais bon, j'avais acheté, donc j'avais qu'à assumer hein !

    Ne sachant comment j'allais les préparer, j'ai plus ou moins improvisé.  Et bien, je peux vous garantir que c'est excellent et que nous nous sommes régalés !  C'est super moelleux et ça fond en bouche ! 

     

    Bien-être d'agneau, sauce moutarde

     

    Ingrédients pour 2 personnes :

     

    - 2 "bien-être" d'agneau parésBien-etre-d-agneau_1.jpg

      (j'avais ± 420 g)

    - 1 càs de beurre demi-sel

    - 1 filet d'huile d'olive extra vierge

    - 150 g de mini-champignons

    - 1 échalote moyenne

    - sel gris de Guérande du moulin

    - poivre du moulin

    - 2 càs de moutarde de Charroux

    - 10 cl de crème fraîche 35% MG

    - 3 branches de persil plat

     

    Réalisation :

     

    Faire bouillir de l'eau légèrement vinaigrée dans une casserole et y blanchir les coucougnettes (hi hi hi…) coupées en escalopes durant 2 minutes.  Bien les égoutter, les sécher et laisser en attente.

     

    Laver et équeuter le persil.  Hacher les feuilles.

    Laver et couper les champignons en 2 ou en 4 selon grosseur.

    Eplucher et hacher l'échalote.

     

    Mettre un filet d'huile d'olive dans un petit poêlon, et y faire revenir l'échalote.  Ajouter les champignons, sel, poivre, couvrir et laisser mijoter 10 minutes.  Retirer le couvercle et réduire un peu le jus de cuisson (garder la valeur de 1 bonne cuillère à soupe.

     

    Mettre le beurre demi-sel dans une poêle et, lorsqu'il est bien chaud, déposer délicatement les escalopes de "bien-être".  Faire revenir 2 minutes de chaque côté.  Poivrer (je n'ai pas salé).  Les retirer de la poêle.

     

    Verser les champignons dans la poêle, ajouter la crème fraîche, la moutarde, poivrer et bien mélanger.  Laisser réduire jusqu'à ce que la sauce soit légèrement épaissie.  Ajouter le persil haché, mélanger.

    Remettre les escalopes dans la poêle pendant 2 minutes, en les retournant une fois le temps de les réchauffer.

     

    Servir immédiatement, nappées de sauce, et … yapuka se régaler !



    Bien-etre-d-agneau_3.jpg

     

    En accompagnement, j'ai servi un mélange 4 céréales bio (riz long demi-complet, riz rouge, blé précuit et riz noir).

     

    Bien-etre-d-agneau_2.jpg


    A bientôt…

     


     


    6 commentaires
  •  

    Toujours célibataire, mon chéri étant hospitalisé depuis bientôt 2 semaines déjà...

    Aujourd'hui, c'est le jour J : on l'emmène au bloc opératoire en début d'après-midi.  Je n'arrive plus à compter le nombre d'interventions depuis 2004 ! 

    En tous cas, je croise les doigts pour que tout se passe bien et que cette fois-ci soit la bonne.

    Ensuite, dans les mois à venir, il aura encore à affronter un traitement très très long, très lourd et très contraignant.  Mais ça c'est une autre histoire…

     

    Pour déstresser un peu en ce jour important, et essayer de penser à autre chose, je vous livre une petite recette que je me suis faite il y a deux jours.  Pas toujours évident d'avoir l'envie de cuisiner quand on est seule.

     

    Donc, avant-hier, une subite envie de sauge.  Pourquoi pas avec du lapin ?  Sauge et lapin sont faits pour s'entendre n'est-ce pas !

    En tout cas, je peux vous dire que c'était bien bon.  C'est très facile à faire, pas beaucoup de temps de préparation, et ensuite ça mijote tout seul.  Je referai.

     

    Lapin à la sauge et au romarin

     

    Ingrédients pour 1 personne :

     

    - 1 cuisse de lapin

    - 1 grosse gousse d'ail frais, écrasée

    - 1 belle branche de romarin

    - 7-8 feuilles de sauge

    - 1 tomate, pelée et épépinée

    - 15 cl de Riesling

    - 2 càs d'huile d'olive extra vierge

    - 1 càc de fond de volaille déshydraté

    - sel fin de Guérande

    - poivre du moulin

    - piment d'Espelette

     

    Réalisation :

     

    Verser l'huile d'olive dans une cocotte en fonte et faire dorer la cuisse de lapin sur toutes ses faces.

    Ajouter l'ail écrasé, la tomate coupée en morceaux grossiers, le romarin, les feuilles de sauge.  Mélanger.  Laisser mijoter quelques minutes.

    Délayer le fond de volaille dans le vin blanc.  Verser dans la cocotte.  Saler, poivrer, ajouter une pincée de piment d'Espelette.

    Couvrir la cocotte et laisser mijoter à feu doux jusqu'à ce que le lapin soit bien cuit (environ 45 minutes).


     

    J'ai accompagné ma cuisse de lapin de pâtes.

     


    10 commentaires
  • Pour le plat principal, j'avais décidé de faire cette recette de lapin trouvée ici.

    Je savais que c'est une valeur sûre pour l'avoir déjà réalisée plusieurs fois.


    Lapin au cidre et à la sauge 



    Ingrédients pour 4 personnes :

     

    - 4 cuisses de lapin

    - 1 échalote

    - 1 oignon

    - un bouquet de sauge

    - 1 bouteille de cidre brut

    - 1 carotte

    - sel

    - poivre du moulin

    - 1 càc de gingembre en poudre

    - huile d'olive

    - 20 cl de crème fraîche

     

    Préparation :

     

    Préchauffez le four au plus chaud.

     

    Faire chauffer l'huile d'olive dans une poêle.

    Y faire blondir l'oignon et l'échalote hachés très finement.

    Ajoutez les cuisses de lapin et les faire dorer.

    Saler et poivrer.

     

    Transvaser le contenu de la poêle dans une cocotte en terre.

    Ajouter la carotte coupée en rondelles de 0,5 cm, la sauge et un ½  litre de cidre.  Couvrir la cocotte.

    Baisser le thermostat du four à 90°C et enfourner la cocotte pour 3 heures.

     

    Au bout des 3 heures, sortir la cocotte du four et retirer les cuisses de lapin avec précaution.

    Passer le jus de cuisson au chinois dans un poêlon et le faire réduire sur feu fort jusqu'à ce qu'il ne reste plus que 3 à 4 cuillers à soupe de liquide.

    Ajouter la crème fraîche.  Mélanger.

    Rectifier l'assaisonnement, ajouter le gingembre et laisser réduire un peu afin d'obtenir une sauce un peu épaisse.

     

    Servir avec des pâtes.

     

    Il n'y aura pas de 4ème épisode pour le dessert car j'avais acheté des gâteaux individuels chez mon pâtissier.

     

    Bonne journée à tous et à bientôt.


    6 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique