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    Il fait chaud.  Il fait de plus en plus chaud.  Et le mercure va encore grimper.

    Vive la clim' dans le living !  23°C, c'est du bonheur comparé à la température qu'il y a dans la cuisine.  Alors, pas trop envie de cuisiner, et encore moins de faire fonctionner le four.

     

    Pour ce soir, j'ai donc fait une salade de pâtes.  Vite fait, bien fait !

    Cuisson des pâtes dans la matinée, quand la température n'est pas encore trop élevée.

     

    Moi, je l'ai trouvée très bonne et très fraîche.  Le zhom, par contre, n'a pas aimé à cause du chèvre que j'ai mis dedans !  Pfff... sont quand même parfois difficiles ces hommes, lol...

     

    Salade de farfalles toute en fraîcheur

     

    Ingrédients pour 2 personnes très très gourmandes,
    ou 3-4 personnes normales (c'est vous qui voyez !) :

     

    - 250 g de farfalles

    - 150 g de lardons de saumon fumé

    - 16 tomates cerises

    - 120 g de bûche de chèvre (Le Petit Rondin)

    - 1 poignée de pignons de pin

    - 50 g de roquette

    - une dizaine de feuilles de basilic ciselées

    - 1 petit oignon haché fin

    - 4 càs d'huile d'olive extra vierge

    - 4 càs d'huile d'olive à la bergamote

    - 3 càs de vinaigre balsamique blanc

    - fleur de sel de Guérande

    - poivre au citron (du moulin)

     


    Réalisation :

     

    Faire cuire les pâtes dans une grande marmite d'eau bouillante salée (voir les indications sur le paquet).  Elles doivent être "al dente".  Egoutter, les passer sous l'eau froide, bien égoutter.  Les mettre dans un saladier.

     

    Faire la vinaigrette en émulsionnant bien tous les ingrédients (huile d'olive, huile de bergamote, sel, poivre, balsamique blanc).

     

    Lorsque les pâtes sont bien refroidies, y ajouter tous les ingrédients, y compris la vinaigrette.  Bien mélanger et entreposer au frigo.

     

    Cette salade se mange bien fraîche.


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    Qu'est-ce qu'il fait chaud depuis quelques jours, et ce n'est pas fini !  Ma station météo indiquait 30°C à l'extérieur et 27°C dans la cuisine à 18 heures.  Heureusement que nous avons la clim' dans le living !  C'est la seule pièce fraîche (22-23°C) de l'appartement.

    Mais de quoi nous plaignons-nous ?  Un coup, il fait trop froid.  Un coup il pleut à n'en plus finir.  Maintenant il fait trop chaud.  Jamais contents !

     

    Du coup, hier soir, j'avais envie de nous faire un p'tit dessert bien frais.  J'avais des fraises qui attendaient impatiemment d'être mangées.  Alors, je leur ai fait leur sort avec cette soupe (recette d'une newsletter d'une grande surface à laquelle j'ai ajouté du poivre au citron).

     

    C'était bon, rafraîchissant, bien parfumé.  Rapide et ultra simple à faire.

     

    Soupe de fraises au sirop d'orgeat

     

    Ingrédients pour 4 personnes :

     

    - 500 g de fraises

    - ½ botte de menthe fraîche

    - 5 cl de sirop d'orgeat

    - poivre au citron (du moulin)

     

    Réalisation :

     

    Faire chauffer 20 cl d'eau. Une fois bouillante y plonger la menthe et laisser infuser 8 minutes. Filtrer et réserver.

     

    Laver et équeuter les fraises. Les couper en morceaux et les mettre dans le bol du blender.  Ajouter l'infusion de menthe, le sirop d'orgeat et quelques tours de poivre du moulin (poivre au citron).  Mixer jusqu'à obtention d'un potage bien lisse et réserver au frigo.

     

    Servir très frais.


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    Aujourd'hui, je vous livre une petite recette de poisson faite hier soir, recette toute anisée et toute en saveur, qui sera aussi - après longues hésitations et décision de dernière minute (je suis juste dans les temps) - ma toute première et modeste participation à un concours organisé par 750 Grammes.


     

    J'avais juste dis au zhom que je faisais des filets de rouget avec du fenouil pour le souper, sans donner plus de précisions !  Il s'est régalé.  Et moi aussi, je dois bien avouer.

    C'est une recette toute simple à réaliser, mais ô combien savoureuse...

     

    Filets de rouget barbet anisé, fenouil à la tomate, et écrasée de pommes de terre à la pistache

     

    Ingrédients pour 2 personnes :

     

    Pour le fenouil :

     

    - 6 petits bulbes fenouils (voir photo)

    - 2 tomates moyennes émondées

    - 1 oignon moyen coupé en lamelles

    - 2 càs d'huile d'olive extra vierge

    - 5 cl de Noilly Prat (ou Vermouth blanc sec)

    - 5 cl de vin blanc sec

    - sel fin de Guérande

    - poivre du moulin

    - 1 càc de sel toscan

    - 1 pincée de piment d'Espelette

    - 1 beau brin de thym frais

     

    Pour l'écrasée de pommes de terre :

     

    - 4 pdt bintjes moyennes

    - gros sel de Guérande

    - 1 pincée de fleur de sel de Guérande

    - poivre du moulin

    - 1 noix de beurre

    - lait (QS)

    - 1 càs de pistaches émondées

    - 10 brins de ciboulette

    - 2 càs d'huile de pistache

     

    Pour le poisson :

     

    - 6 filets de rouget barbet (environ 350 g)

    - 2 càs d'huile d'olive extra vierge

    - 10 cl de pastis

    - 10 cl de crème fraîche 35% MG

    - 1 càs d'aneth ciselé

    - sel fin de Guérande aux algues

    - poivre du moulin

     

    Réalisation :

     

    Le fenouil :

     

    Couper la base et les tiges des bulbes de fenouils et enlever les feuilles extérieures.  Les rincer sous l'eau.  Garder 2 plumets pour la décoration.

    Faire cuire les bulbes de fenouils "entiers" dans une casserole d'eau bouillante pendant 10 à 15 minutes en les retournant de temps en temps (ils doivent être mi-cuits).  Egoutter.

     

    Pendant ce temps, faire fondre l'oignon en lamelles dans une cocotte en terre contenant 2 càs d'huile d'olive.  Ajouter les tomates émondées, laisser mijoter 2-3 minutes en remuant.  Ajouter tous les autres ingrédients, mélanger.  Déposer les bulbes de fenouils dans la cocotte, couvrir et laisser mijoter à feu doux environ 40 minutes.  Retourner délicatement les bulbes de fenouils 2-3 fois en cours de cuisson et les arroser avec la sauce.  Les bulbes ne doivent pas se défaire.

     

    L'écrasée de pommes de terre :

     

    Eplucher les bintjes, les laver et les couper en gros morceaux.  Les mettre dans une casserole.  Recouvrir d'eau, ajouter le gros sel et cuire environ 20 minutes.

     

    Pendant ce temps, ciseler la ciboulette et concasser les pistaches.

     

    Lorsque les pommes de terre sont cuites, les égoutter et les écraser à la fourchette.  Ajouter le beurre, la fleur de sel, le poivre, du lait jusqu'à la consistance souhaitée, bien mélanger.  Ajouter pour finir les pistaches, la ciboulette et l'huile de pistache.  Re-mélanger le tout.  Couvrir la casserole et garder au chaud.

     

    Le poisson :

     

    Saler (sel de Guérande aux algues) et poivrer les filets de rouget côté chair.

    Ciseler l'aneth (à défaut les plumets des bulbes de fenouils).

     

    Verser 2 càs d'huile d'olive dans une grande poêle anti-adhésive et cuire les filets de rougets à feu vif environ 2 minutes de chaque côté.  Retirer les filets et les garder au chaud pendant la préparation de la sauce.

     

    Déglacer le poêle avec le pastis.  Faire réduire un peu.  Ajouter la crème fraîche, du poivre du moulin et l'aneth ciselé.  Mélanger et faire réduire un peu jusqu'à léger épaississement.

     

    Dressage :

     

    Disposer l'écrasée de pommes de terre sur les assiettes à l'aide emporte-pièces, les bulbes de fenouils recouverts d'un peu de sauce tomate, et les filets de rougets nappés de leur sauce au pastis.


     

    Bon appétit !


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    La saison des nouveaux maatjes hollandais a commencé il y a quelques jours.  Vous ne pouvez pas savoir comme je suis heureuse car j'attends toujours ce moment avec impatience et, pour rien au monde, je ne raterais une année sans manger "mes" maatjes !  J'adore ça.  Par contre, mon homme ne sait pas les avaler.

    Qu'à cela ne tienne, j'en achète que pour moi toute seule.  Na !

    La semaine passée, j'en ai mangé deux fois, c'est pour dire !

     

    Mais avant de vous donner ma recette, qui n'en est pas vraiment une, je vous mets ici de quoi tout savoir sur les maatjes pour celles et ceux qui ne connaîtraient pas (source : http://www.leguidedesconnaisseurs.be)

     

    Après avoir tout lu jusqu'au bout, si vous en avez le courage , vous saurez tout, tout, tout sur ce fameux petit poisson qui n'aura plus de secret pour vous !

     

    Il y a, comme pour le Beaujolais, une date précise, très attendue, pour l’arrivée des maatjes hollandais de l’année.

     

    Qu’est-ce qu’un maatje ?

     

    Un hareng «vierge». Ce nom fait référence au stade biologique dans lequel se trouve le poisson. Au moment de la pêche du «Hollandais Nouveau», le hareng n’a encore produit ni laitance ni oeufs. Après le frai annuel, le poisson redevient toujours «vierge». L’indication maatje est dérivé du mot néerlandais maagdje qui signifie vierge. En Belgique, le «Hollandais Nouveau» est connu sous le nom de «maatje», les Allemands parlent de «matje».

     

    Qu’est-ce que le «Hollandais Nouveau» (Hollandse Nieuwe) ?

     

    Chaque année, le hareng parcourt le même cycle. Durant les mois d’hiver, il est maigre. Il commence à grossir en automne grâce à la présence de plancton dans l’eau. Dans des conditions favorables, le hareng peut prendre deux pour cent de graisse par jour. Un quart de son poids peut finalement être composé de graisse.

    En mai, lorsque le hareng a atteint un pourcentage de graisse minimum de 16%, la période annuelle de pêche du maatje peut commencer. Elle s’étale généralement jusqu’au mois de juillet.

    Le hareng peut donc s’appeler «Hollandais Nouveau» lorsqu’il contient minimum 16% de graisse et est caqué, salé et découpé en filets selon la méthode néerlandaise traditionnelle.

     

    La Rambo des mers

    Les harengs pêchés en Mer du Nord entre la mi-mai et juillet sont congelés. Pourquoi? Parce qu’ils peuvent contenir des parasites, dont le plus célèbre est le «ver du hareng». Ce ver, dangereux pour l’homme - il peut provoquer de graves affections internes-  est un véritable Rambo des mers : il est capable de résister quelques semaines au sel et au vinaigre. Seule la congélation, qui est d’ailleurs régie par la loi, en vient à bout.

    Le hareng congelé se conserve des mois durant, ce qui permet au consommateur de manger du «Hollandais Nouveau» toute l’année. Le goût du hareng dégusté dans les mois qui suivent peut être un peu plus complet grâce à la lenteur du processus de maturation.

    En pratique, l’appellation «Hollandais Nouveau» n’est plus d’application après le mois d’août. Le terme «maatje» est alors généralement utilisé. C’est le même hareng, avec la même teneur en graisse et de la même qualité que le premier «Hollandais Nouveau» de la saison et ce, grâce à l’application des techniques de congélation rapides modernes.

     

    Le goût des maatjes

     

    Un «Hollandais Nouveau» doit avoir la chair bien blanche. Divers facteurs influencent le résultat final : sa teneur en graisse, le soin apporté au caquage, le salage ou le saumurage et la maturation.

    Lorsqu’il est exposé quelque temps à l’air, le maatje perd en qualité et sa graisse s’oxyde sous l’influence de l’oxygène. Il attrape un petit goût rance.

    Le meilleur hareng est celui qui est nettoyé sur place.

    Le hareng préemballé constitue une alternative raisonnable au hareng fraîchement découpé. Dans les supermarchés, le hareng est proposé dans un emballage scellé. L’azote y remplace l’oxygène, ce qui augmente sa conservation. Il existe également des conditionnements avec du hareng nettoyé et congelé.

     

    Que boire avec les maatjes ?

     

    Le goût crémeux, salin et tendre des maatjes nouveaux ne se combine pas facilement avec des boissons. Le genièvre, la vodka et l’aquavit ont la cote. Ou encore une bière blanche ou un sherry sec. Seuls quelques vins blancs passent le cap : un muscadet de la Loire par exemple.

     

    Comment déguster les maatjes?

     

    «A la queue», en morceaux, sur du pain, en apéro avec un verre ou dans une salade.

    Chez eux, 75% des amateurs de maatjes le savourent avec du pain ou en snack, avec ou sans oignons hachés. En rue, 75% des consommateurs optent pour un hareng «seul», coupé en morceaux ou à la queue. Les autres demandent un bout de pain.

    A table, le hareng se sert en salades avec des betteraves et des pommes, des concombres et des tomates, de la viande de veau cuite, du raifort et de la crème à la moutarde.

     

    Les grandes qualités des harengs

     

    «Hareng au pays, médecin qui s’ennuie», dit le dicton. Comme tous les poissons, le hareng contient des protéines ayant un effet positif sur les muscles, les organes, le système nerveux et la composition du sang.

    La graisse du hareng se compose principalement d’acides gras insaturés (Oméga 3). Ces acides gras diminuent le taux de cholestérol dans le sang et réduisent le risque d’affections cardiovasculaires. Ils aideraient aussi à prévenir la démence et réduiraient le risque de diabète. En outre, les graisses contribuent au bon fonctionnement des parois des cellules du cerveau.

    Par 100 g, le hareng contient en moyenne 16 g de graisse (jusqu’à 22, en fonction du moment de la pêche), 18 g de protéines, une série de vitamines (A1, B1, B2, B6, B12, C, D et E) et 222  kcal.



     

    Les maatjes 2009, harengs hollandais nouveaux, arrivent le 9 juin
    Le 9 juin 2009, le coup d'envoi de la saison du hareng sera donné pour la 25ème fois lors de la mise aux enchères du premier tonnelet du Hollandse Nieuwe (hareng hollandais nouveau). Cette année, quasi tous les pêcheurs de harengs ont obtenu le certificat du Marine Stewardship Council (MSC). Seuls les pêcheurs danois l’attendent encore, mais cela ne devrait plus tarder. «Il s’agit d’une évolution appréciable : l'ensemble du secteur du hareng démontre ainsi, avec ce label, qu'il attache beaucoup d'importance au caractère durable de son activité économique», souligne Nico de Jong, président de la fédération néerlandaise du commerce de gros en harengs.  Lire la suite…



     

    Enchère de 66 000 € pour le premier tonnelet de maatjes Hollandse Nieuwe 2009

    11 000€ de plus que l’an dernier: le premier tonnelet de maatjes Hollandais Nouveaux est parti le mardi 9 juin à 66 000€ lors de l’ouverture de la saison, à Scheveningen. Une 25ème mise aux enchères historique qui a été remportée par De Jonge Ondernemers Harderwijk. La recette de la criée a été versée à une fondation caritative néerlandaise, le Stichting Kinderpostzegels Nederland. Le tonnelet de la meilleure qualité de Hollandse Nieuwe a été proposé par le Wiron 5 de la firme de pêche Jaczon.

    La saison 2009 des véritables maatjes Hollandse Nieuwe 2009 a donc commencé le 9 juin. Et pas avant, comme certains poissonniers l'ont fait croire.

     

    Les maatjes 2009 : exceptionnels

    La météo des dernières semaines a permis une constitution suffisante de plancton dans la mer ce qui a fait le bonheur des harengs qui ont ainsi pu bien engraisser.  Lire la suite…


     

     

    Et maintenant, la recette !


    Salade de maatjes

     
    Ingrédients pour 1 personne :

     

    - 2 maatjes (donc 4 filets)

    - salade de jeunes pousses (QS)

    - quelques tomates San Marzano coupées en 4

    - ciboulette ciselée

    - oignon haché fin (QS)

    - vinaigrette légère (huile d'olive extra vierge, balsamique blanc, fleur de sel, poivre du moulin)

     
      

    Mettre tous les ingrédients de la salade dans un saladier, sans l'oignon.  Bien mélanger.
    Couper les filets de maatjes en morceaux et les ajouter dans le saladier.  Mélanger délicatement.  Disposer le tout sur assiette, parsemer avec l'oignon haché.

    Savourer les yeux fermés avec du bon pain et du beurre doux, et une bonne Hoegaarden bien fraîche.  Mmhhh… du bonheur à l'état pur…

     


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    C'est la pleine saison de l'aillet, alors il faut en profiter tant qu'on en trouve sur les étals (je précise que je n'ai pas de jardin).

     

    Une recette simple, rapide, goûteuse et délicieuse.  Que demander de plus ?


    Omelette à l'aillet


    Ingrédients pour 2 personnes :

     

    - 5 gros œufs (fermiers ou bio)

    - 3-4 aillets

    - 2 càs de lait

    - 2 càs d'huile d'olive extra vierge

    - sel fin de Guérande

    - poivre du moulin

    - piment d'Espelette

     

    Réalisation :

     

    Couper les racines des aillets et éliminer les parties abîmées des tiges vertes s'il y en a.  Les passer sous un filet d'eau pour les rincer.  Les sécher et les couper en fines rondelles.

     

    Dans un saladier, battre, sans trop les mélanger, les œufs avec le lait, le sel et le poivre.

     

    Faire chauffer l'huile d'olive dans un poêle anti-adhésive et y faire revenir l'aillet à feu modéré, sans coloration.  Verser les œufs dans la poêle et cuire jusqu'à la consistance désirée (pour nous c'est légèrement baveux).

     

    Servir sans attendre, saupoudré d'une pincée de piment d'Espelette.


      


    Ici, l'omelette a été accompagnée d'une salade de jeunes pousses mélangée à une vinaigrette faite d'huile d'olive, balsamique blanc, sel et poivre, et d'une baguette à l'ancienne avec beurre demi-sel (sel de Guérande).


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